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Histoire


Avant l'époque du colonialisme, l'Argentine abritait une population diverse. Des nomades vivant de chasse et de cueillette habitaient en Patagonie tandis que des communautés agricoles vivaient sur les flancs orientaux des Andes. D'autres groupes ethniques chassaient les petites mammifères et cultivaient le manioc et la patate douce.

On peut encore apprécier le mode de vie de ces gens dans des grottes comme celles de Las Cuevas del Toro de Corpus Christa près de Sierra de la Ventana, et en visitant les villages en ruine de San Ignacio Mini à San Ignacio. Les musées comme le Museo de Motivos Argentinos Jose Hernandez de Buenos Aires, organisent des expositions d'art folklorique et d'objets restaurés datant de l'ère préhistorique.

En 1516, l'espagnol Juan Díaz de Solís devint le premier Européen à voir l'estuaire, aujourd'hui connu sous le nom de Río de la Plata. En 1536, Pedro de Mendoza fonda une ville qui allait devenir la capitale, Buenos Aires. Le Parque Lezama à San Telmo, qui est supposé être le site abritant les fondations originelles de la ville, attire toujours beaucoup de visiteurs locaux et étrangers tout au long de l'année.

Bien que la tribu indigène de Querandí de la Pampa fit partir les Espagnols, menés par Mendoza, de Buenos Aires juste après sa création, un autre Espagnol, Juan de Garay, se réempara de la ville en 1580. La Plaza de Mayo (ou Plaza del Feurto) fut construite selon les plans de Garay, conformément aux lois espagnoles sur la propriété. Le site est toujours le centre culturel de Buenos Aires et abrite ses plus beaux musées et sites historiques.

Après s'être réinstallés, les Espagnols se rendirent compte que le bétail qu'ils avaient abandonné dans leur fuite s'était multiplié et propagé à travers la Pampa. Avec l'aide des chevaux sauvages indigènes, les équivalents argentins des cow-boys américains, les gauchos, furent employés pour garder les lucratifs troupeaux de bovins. Le Parque Criollo y Museo Gauchesco Ricardo Guiraldes à San Antonio de Areco est l'un des nombreux musées argentins consacrés à préserver la mémoire du mode de vie des gauchos à travers des reconstitutions, des expositions culturelles et des dioramas.

Au début du 17ème siècle, d'autres Espagnols, les prêtres jésuites, débarquèrent en Argentine. Ayant déjà propagé leurs enseignements au Paraguay depuis 1607, les jésuites descendirent ensuite dans le nord de l'Argentine pour évangéliser la population indigène. La mission des jésuites était de concentrer les populations sporadiques de l'Argentine, en organisant et en contrôlant ainsi les tribus à travers la foi chrétienne. Des maladies européennes se propagèrent rapidement à un grand nombre de la population indigène, causant l'extermination de plusieurs tribus.

En 1767, les missionnaires jésuites furent finalement expulsés par les dirigeants argentins, car ils craignaient que leur influence et leur contrôle ne se propagent au peuple argentin dans son ensemble. Le San Ignacio Mini à Posadas a reconstitué des missions jésuites qu'il faut absolument visiter. Le Museo de Cultura Jesuítica à Yapayu en Argentine fut construit sur les fondations des bâtisses missionnaires et abrite d'excellentes expositions sur la vie des jésuites.

Au début du 19ème siècle, les armées brittaniques envahirent l'Argentine et occupèrent brièvement Buenos Aires en 1806 et 1807. Bien que la population locale se soit débarrassée des envahisseurs plutôt facilement, la guerre de libération dura assez longtemps pour cimenter un esprit de nationalisme. Le Defensa 372, dans la rue Defensa à Buenos Aires, près de San Telmo, atteste de l'héroïsme local de cette époque. C'est de cet endroit que les femmes et les esclaves repoussèrent les Anglais en déversant sur eux de l'huile et de l'eau bouillantes. Le Museo del Cabildo et le Museo de la Basílica del Rosario, tous deux situés à Buenos Aires, abritent des vestiges de l'invasion brittanique de 1806.

L'invasion napoléonienne de l'Espagne en 1808 donna un élan au mouvement d'indépendance de l'Argentine. Le 25 mai 1810, une révolution affirmant l'indépendance de l'Argentine éclata. En 1816, les dirigeants du mouvement d'indépendance, Bolívar et San Martín, déclarèrent l'Argentine indépendante de l'Espagne. Depuis cette période, San Martín est vénéré comme le héros de la libération de l'Argentine.

Le Monumento a los dos Congresos en granit de Buenos Aires honore le congrès Tucumán de 1810 ainsi que celui de 1816 qui assurèrent l'indépendance de l'Argentine, et la Casa de la Independencia à Tucumán est le site où la déclaration de 1816 fut signée.

Des monuments plus discrets comme la Casa de San Martín, un autel construit sur le lieu de naissance de San Martín et la crypte de San Martín dans la cathédrale Metroplitana à Buenos Aires sont des lieux de pèlerinage populaires, attirant chaque année de nombreux touristes locaux.

En 1829, le général Juan Manual de Rosas prit le pouvoir par la force et l'exerça de façon tyrannique et brutale. Il fut renversé en 1852, et dès lors commença une période de prospérité pour la ville commerciale de Buenos Aires. En 1853, l'Argentine adopta une constitution, qui après avoir été annulée lors de la période de junte militaire au pouvoir, fut réinstituée.

La culture et l'exportation de blé et de viande de bœuf assurèrent la prospérité de l'Argentine, et la dotèrent d'une solide économie au cours du 19ème siècle. Malheureusement, l'afflux massif d'immigrants européens dans le pays à cette époque ne fut pas géré avec rigueur. Le Monumento a la Gloria situé à Corrientes est un monument qui salue les immigrants italiens en Argentine, dont les descendants représentent encore une part importante de la population argentine. Au début du 20ème siècle, l'Argentine avait un besoin désespéré de trouver des solutions à ses problèmes politiques et économiques.

En 1943, Juan Perón, lieutenant-général dans l'armée argentine, prit les rênes du ministère du travail et gagna vite en popularité en raison du succès remporté par les solutions pour enrayer les problèmes de chômage du pays. Durant la même année, Perón renversa le gouvernement, et en compagnie de sa femme, la très charismatique Eva Perón, ils inspirèrent le peuple argentin avec leurs discours, pour finalement gagner sa sympathie et son soutien. Perón régna de manière autocratique pendant plus de 10 ans. Le balcon de la Casa Rosada à Buenos Aires est le célèbre endroit d'où Perón faisait ses discours, et c'est à présent l'un des sites les plus visités de la capitale.

Les Argentins avaient surnommé Eva "Santa Evita", celle-là même qui les appelait les "sans chemises" (los descamisados). On trouve des souvenirs d'Eva Perón, ou Evita comme on l'appelait affectueusement, partout en Argentine, car sa popularité et sa participation aux projets publics étaient certainement plus importantes que celles de son mari. Le parc República de los Niños à Buenos Aires, un jardin d'enfants, est l'un des dons les plus touchants d'Evita. Evita repose dans un mausolée, au célèbre cimetière de Recoleta dans la capitale. Celui-ci est visité par des milliers de personnes chaque année.

Le saviez-vous?

  • La chanteuse et actrice Madonna a interprété le rôle d'Eva Perón, la seconde épouse du président argentin Juan Perón dans le film à succès, Evita d'Alan Parker. Le film était basé sur la comédie musicale écrite par Andrew Lloyd Webber.

Juan Perón fut renversé en 1955 et après un bref retour au pouvoir qui n'a laissé aucun souvenir marquant, le dictateur populiste qui régna grâce à l'amour que lui vouait son peuple, mourut en 1974. Le gouvernement formé par sa troisième épouse, Isabel, ne lui survécut que deux ans.

La période du Proceso de Reorganización Nacional comprise entre 1976 à 1983 est connue comme 'la guerre sale', une guerre civile dirigée par le général Jorge Rafael Videla, qui est l'un des principaux responsables de la disparition de milliers de citoyens qui étaient considérés comme des ennemis de l'état. Des églises comme la Basílica Nuestra Senora de Lujan devinrent des sites de pèlerinage où des milliers d'hommes et de femmes se retrouvaient pour demander à la Vierge de les aider à retrouver les membres de leur famille qui venaient allonger la liste des disparus. Aujourd'hui, les familles des disparus continuent leurs recherches en espérant savoir un jour ce qui est arrivé à ceux qui furent arrêtés au cours d'une nuit, pour ne jamais réapparaître.

La défaite argentine pendant la guerre des îles Malouines contre les Anglais mit un terme au règne de terreur de la junte militaire, car sa crédibilité était réduite en charpie, et ses exactions lui avaient fait perdre tout soutien populaire. L'Argentine est maintenant une république dirigée par un gouvernement démocratiquement élu, présidé par Carlos Menem. Depuis la démocratisation, l'armée est au service de l'état, comme il se doit.

Economie


L'Argentine possède une abondance de ressources naturelles. Les produits agricoles génèrent 70 % des gains à l'exportation du pays. Les exportations agricoles principales concernent le blé, la viande de bœuf et le sucre. Les principaux partenaires commerciaux de l'Argentine sont le Brésil, les Etats-Unis, le Japon et la Hollande. Ces pays achètent des céréales, du sucre, du soja, ainsi que de l'argent, du zinc et du nickel en grande quantité, sans oublier les produits manufacturés comme les articles en bois et en verre.

Les industries principales du pays sont l'empaquetage de la viande, la production de textile, le raffinage du sucre, sans oublier la production de cigarettes qui représente également une industrie secondaire lucrative.

L'industrie du tourisme est une source de revenu en pleine croissance. Plus de 4 millions d'étrangers visitent l'Argentine chaque année, la plupart venant de France, d'Espagne, d'Italie ou des Etats-Unis. Le tourisme représente 20 % des gains à l'exportation du pays.

Population


Les 32 millions d'Argentins (chiffres de Juillet 1998) sont essentiellement d'origine européenne, en raison de l'immigration importante d'Espagnols, d'Italiens et d'Anglais au milieu du 19ème siècle. Avant cela, la région était peuplée d'Indiens, en nombre peu élevé.

La lignée italienne et espagnole domine parmi les Argentins, bien que certaines zones de la région de Gran Chaco soient largement peuplées de Yougoslaves et de Bulgares, et que bon nombre de citoyens d'Eldorado soient d'origine allemande. La province de Chubut au nord abrite un grand nombre de descendants d'immigrants gallois.

Un tiers de la population de l'Argentine vit à Buenos Aires et ses environs, alors que le sud de la Patagonie est peu peuplé. La répartition de la population est très irrégulière et certaines régions n'ont même pas de routes car il n'y a pas de villages qu'il soit nécessaire de relier entre eux.

La population indigène de l'Argentine n'est pas nombreuse, puisqu'elle ne dépasse probablement pas 100 000 personnes. Beaucoup de membres des tribus d'Indiens Araucans des plaines de Patagonie se sont déplacés vers le Chili, et il ne reste que 10 000 Topasdams, peuple autrefois puissant, dans la province de Formosa en Argentine. Seules quelques centaines de membres de la prestigieuse tribu de Tehuelche du sud survivent aujourd'hui.

Gouvernement


L'Argentine est une république dotée d'un président élu et d'un système de gouvernement semblable à celui des Etats-Unis.

Le congrès argentin possède deux Chambres, un Sénat composé de 69 membres et une Chambre des députés comprenant 169 membres.

Le Président, les sénateurs et les députés sont élus pour une période de quatre ans. Le Président peut être réélu pour un second mandat. Le président actuel, Carlos Menem, a été réélu par une majorité écrasante en 1995. Il cherche également à remplir un troisième mandat en se présentant aux élections d'octobre 1999.

Au niveau fédéral, un Gouverneur est élu respectivement dans les 23 provinces du pays, et le Maire de Buenos Aires, le principal district fédéral de l'Argentine, est nommé par le Président.

Langue


La langue officielle de l'Argentine est l'espagnol. La diversité de sa population, cependant, fait que l'italien et l'anglais sont parlés et compris presque partout. Les médecins, les enseignants et les agents de voyage ont souvent une bonne connaissance de l'anglais. Les fonctionnaires subalternes, à l'esprit patriotique, ne parlent que l'espagnol.

Religion


Le catholicisme est la religion de l'état d'Argentine et la constitution de 1853, amendée en 1994, spécifie même que le Président de la République doit être catholique.

Le protestantisme évangélique rassemble aussi beaucoup de fidèles.

Le mysticisme qui entoure la mort joue un rôle important dans la culture argentine. Ne soyez pas surpris de voir que les célébrations et les cortèges dans ce pays aux traditions ancrées, comprennent des visites aux cimetières et des festins pour les morts. Comme au Mexique, les morts sont honorés et continuent à jouer un rôle important en influençant les actions et les décisions des vivants.

On parle de la mort ouvertement et sans tabous, on la chante même, et les festivités de commémoration des morts se tiennent le jour de l'anniversaire de la mort de la personne plutôt que de celui de sa naissance.

Mode de vie


La coutume de se serrer la main pour se saluer est aussi courante en Argentine qu'elle l'est en France. Le dîner est généralement servi tard, entre 21h00 et 22h00 et la tenue doit être élégante. Les gens de Buenos Aires sont reputés pour leur souci de plaire et la fierté qu'ils en tirent. Bien que les hommes et les femmes argentins soient de grands fumeurs, il est défendu de fumer dans les transports publics, au cinéma et au théâtre. La guerre des Malouines (Malvinas) est un sujet un peu tabou, évitez donc d'aborder le sujet pour ménager les susceptibilités. Ne prenez pas de photos de casernes de l'Armée.

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