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Bahrain
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Histoire


Compte tenu de sa position stratégique sur l'ancienne route commerciale entre les riches cités-états de Mésopotamie (l'actuel Irak) et la vallée de l'Indus (Pakistan), et grâce à ses sources d'eau douce, à ses terres verdoyantes et à ses huîtres perlières, Bahreïn a toujours été un pays riche. Ses richesses et sa proximité avec de nombreux empires ont aussi suscité bien des convoitises au cours de son histoire.

La préhistoire de Bahreïn remonte au moins à la période du paléolithique moyen. Des milliers de morceaux de silex témoignent de la présence et de l'activité humaine de cette époque, sans oublier les belles pointes de flèches laissées par les habitants de l'âge de pierre. L'histoire de Bahreïn proprement dite remonte aux environs de 3 000 avant JC, à l'âge du cuivre. La civilisation de Dilmoun se développa au cours du troisième millénaire avant JC et perdura, sous différentes formes, environ 2 000 ans. Dans le mythe babylonien et l'épopée de Gilgamesh, Dilmoun est présentée comme le "paradis vers lequel les héros et les hommes sages sont emmenés pour jouir de la vie éternelle". De 3200 à 2200 avant JC, puis de 2200 à 1600 avant JC, périodes correspondant respectivement à la formation et au développement de Dilmoun, le pays était un centre commercial prospère, comme en témoignent les "cachets de Dilmoun" qui ont été retrouvés en Mésopotamie et au Pakistan. Les dizaines de milliers de tumulus qui recouvrent une partie importante de l'île datent pour la plupart de cette époque, tout comme le temple de Barbar. Chaque tumulus comprend une chambre funéraire en pierre construite pour accueillir un seul corps. Ces sépultures individuelles témoignent de la richesse de Dilmoun à une époque ou en Europe et en Méditerranée, les tumulus et les chambres funéraires étaient des sépultures communes ou des tombeaux réservés aux rois et aux nobles. Le déclin de Dilmoun commença entre 1600 et 1000 avant JC, période du Dilmoun moyen, pour se poursuivre entre 1000 et 330 avant JC, période du Dilmoun supérieur, probablement en raison de la disparition de la civilisation de la vallée de l'Indus. Cependant, le pays resta relativement prospère grâce à sa pêche, à ses perles et à ses dattiers. Les îles étaient un lieu de transit obligé pour tout le commerce du Golfe.

Vers 600 avant JC, elles furent absorbées par Babylone. Au 4ème siècle avant JC, Nearchus, amiral de l'armée d'Alexandre le Grand, établit une colonie sur l'île de Failaka (aujourd'hui au Koweït). De cette époque jusqu'à l'arrivée de l'Islam au 7ème siècle de notre ère, Bahreïn fut connu sous son nom grec de Tylos. Au cours de cette période, Bahreïn fut convoité par de nombreux empires. Au 4ème siècle après JC, les Perses Sassanides, qui étaient zoroastriens, annexèrent officiellement les îles. Le christianisme était déjà arrivé à Bahreïn, mais ses fidèles échappèrent à la plupart des persécutions qu'infligèrent les Sassanides aux non-zoroastriens. Les chrétiens nestoriens s'établirent au début du 5ème siècle après JC et conservèrent deux évêchés au moins jusqu'en 835.

En dehors du continent arabe, Bahreïn fut l'une des premières régions à adopter l'Islam (après avoir reçu une lettre du prophète Mahomet), ce qui modifia irrévocablement la culture des îles. Chrétiens et musulmans cohabitèrent encore pendant deux siècles. Aujourd'hui, Bahreïn compte toujours une communauté chrétienne. Du 9ème au 11ème siècle, Bahreïn fit partie de l'empire des Omeyyades, puis de l'empire abbaside auquel il doit sa forte culture chiite.

Au Moyen Age, les îles changèrent fréquemment de mains en raison des luttes de pouvoir incessantes des pays islamiques. Conquises par les Omanais dans les années 1480, les îles de Bahreïn et de Muharrak furent peu après dominées par les Portugais intéressés par l'archipel en raison de sa position stratégique et de ses superbes perles. Les Portugais repoussèrent les Turcs et les Omanais. Toutefois, les Bahreïnis les chassèrent en 1602 à la suite d'une malheureuse exécution ordonnée par le gouverneur portugais. Le riche frère du condamné mena un soulèvement, puis demanda la protection des Perses. Bahreïn resta sous le contrôle des Perses pendant tout le 17ème siècle. La famille al-Khalifa du Koweït arriva vers la moitié du 18ème siècle, attirée, comme les Portugais, par les perles de Bahreïn. Elle chassa les Perses quelques dizaines d'années plus tard. A la fin du 18ème siècle, les Omanais reconquirent les îles, mais les al-Khalifa revinrent en 1820.

Ils signèrent un traité avec les Britanniques en échange duquel ils s'engageaient à ne pas pratiquer ce que les Anglais appelaient de la piraterie, c'est-à-dire à empêcher les activités des navires de la Compagnie des Indes orientales. 1840 marqua le début de trente années tourmentées, avec d'incessants combats et plusieurs tentatives de coup d'Etat. En 1861, Bahreïn signa avec les Britanniques un "traité de paix perpétuelle", selon lequel Bahreïn cédait aux Anglais le contrôle des affaires étrangères en échange de leur protection. Pour tenter de mettre fin aux agitations que connaissait le pays, les Britanniques installèrent au pourvoir en 1869 l'émir Cheikh Isa Bin Ali al-Khalifa, dont la descendance directe est toujours au pouvoir à Bahreïn. Les Britanniques se retirèrent alors de la politique intérieure du pays, mais protégèrent Bahreïn de la Turquie et de l'Iran.

En 1923, Cheikh Ahmad succéda à son père et à sa politique extrêmement conservatrice pour administrer les affaires courantes, avant d'accéder lui-même au pouvoir de 1932 à 1942. Il commença à moderniser Bahreïn et la découverte de pétrole sur l'île principale en 1932 permit de financer la construction d'écoles, d'hôpitaux, de nouvelles mosquées, du réseau électrique et d'un aéroport. Par chance, le pétrole fut découvert au moment où les Japonais venaient de mettre au point la culture des perles. Charles Belgrave, nouveau conseiller britannique de l'émir, arriva en 1926 et joua un rôle important dans le développement de l'éducation et des infrastructures modernes. Cheikh Salman succéda à son père, Cheikh Ahmad, et régna pendant 19 ans. A cette époque, Bahreïn dépassait les autres pays du Golfe en termes d'éducation, de santé et de développement, malgré des réserves et une production pétrolières relativement réduites. Bahreïn, comme les autres pays du Golfe, a toujours refusé de se fondre à la culture occidentale, ce qui n'a pas manqué de surprendre les pays occidentaux et même de leur déplaire.

La propagande de l'Egyptien Gammal Abdel Nasser et l'accès aux études des Bahreïnis les plus riches firent des années 1950 une période instable. Les citoyens réclamèrent un comité exécutif supérieur et l'expulsion de Belgrave; les Britanniques décidèrent alors d'envoyer des troupes pour protéger les gisements de pétrole et l'Arabie Saoudite cessa de ravitailler les raffineries de Bahreïn. Ces problèmes furent provisoirement résolus et, en 1961, le fils de Cheikh Sulman lui succéda.

Bahreïn proclama finalement son indépendance absolue en 1971, après avoir refusé d'adhérer au projet britannique de création d'une grande fédération des émirats avec le Qatar et les Emirats arabes unis. La même année, Bahreïn devint membre de l'ONU et de la Ligue arabe. Une constitution fut promulguée en mai 1973 et une Assemblée nationale élue quelques mois plus tard. Cependant, en 1975, cette dernière fut dissoute tandis que le droit de grève et les syndicats étaient interdits. En 1981, Bahreïn se joignit au Koweït, à Oman, à l'Arabie Saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis pour former le Conseil de coopération du Golfe. Au cours des années 1990, les relations de Bahreïn avec l'Iran s'améliorèrent. En revanche, elles se détériorèrent avec l'Irak, en particulier pendant la guerre du Golfe, lorsque Saddam Hussein ordonna une attaque de missiles Scud sur les îles. Les missiles tombèrent en mer, mais les Bahreïnis n'étaient pas prêts à pardonner cet outrage. Les contrôleurs désignés par les Nations unies pour contraindre l'Irak à respecter les conditions imposées à la fin de la guerre du Golfe font désormais escale à Bahreïn et y attendent parfois pendant les conflits entre l'ONU et l'Irak.

Depuis 1994, Bahreïn a été secoué par des vagues sporadiques de contestation, notamment lorsque l'émir refusa de considérer une pétition réclamant davantage de démocratie, le rétablissement d'une Assemblée nationale et une répartition plus équitable des richesses au profit de la communauté majoritaire chiite qui est aussi la plus pauvre de l'archipel. Cette vague de contestation accompagnée de violentes émeutes, d'incendies volontaires et d'attentats à la bombe, qui n'a toujours pas pris fin, avait déjà fait, en juillet 1997, plus de 40 victimes. Deux organisations, la Human Rights Watch - Middle East, basée à New York, et le Bahreïn Freedom Movement ont accusé l'Etat de détentions arbitraires et de torture à l'égard des agitateurs, accusations démenties par le gouvernement.

Cheikh Issa est mort en mars 1999 d'une crise cardiaque et son fils Hamad lui a succédé.

Economie


L'économie de Bahreïn reposait autrefois sur le commerce des perles, mais depuis les années 1930, celui-ci a été supplanté par l'industrie pétrolière. Les produits pétroliers représentent environ les trois-quarts des exportations. Toutefois Bahreïn, dont les réserves de pétrole et de gaz naturel sont limitées, a dû diversifier son économie. Une raffinerie traite le pétrole brut saoudien acheminé par pipeline sous-marin et un important réseau de plates-formes pétrolières couvre toute la région.

Outre le pétrole, Bahreïn possède une importante fonderie d'aluminium (la plus grande du Moyen-Orient) ainsi que des usines de traitement de minerai de fer et de production de méthanol et d'ammoniaque. Le port moderne de Mina Salman, près de Manama, et les grands chantiers de construction et de réparation navale ont renforcé la position de Bahreïn en tant que zone de transit. Grâce à ses installations de communication et de transport modernes, plusieurs multinationales se sont implantées à Bahreïn. Les services sont dominés par les secteurs des finances, des assurances, de l'informatique, du tourisme, des communications et de la formation et de la maintenance en ingénierie. Le secteur bancaire s'est particulièrement développé depuis le début de la guerre du Liban dans les années 1970, date à laquelle Bahreïn est parvenu à attirer de nombreux banquiers de la région.

Parmi les autres activités économiques, citons l'agro-alimentaire, les matières plastiques, les produits pétrochimiques, l'industrie pharmaceutique, l'ingénierie, le papier, l'habillement et les biens de consommation. L'agriculture est très réduite en raison du peu de terres arables disponibles, mais Bahreïn produit néanmoins des fruits, des dattes, des légumes, de la volaille, des produits laitiers, sans oublier des crevettes et du poisson. Malgré ses ressources limitées, le revenu par habitant de Bahreïn est l'un des plus élevés au monde.

Les principaux problèmes économiques à long terme sont le chômage (environ 25 % de la population était sans emploi en 1994) et l'appauvrissement des réserves de pétrole, de gaz naturel et des nappes souterraines d'eau douce.

Population


Il est difficile de connaître le nombre exact d'habitants de Bahreïn car les chiffres des recensements, comme beaucoup d'autres informations, sont traités à la manière de secrets d'Etat. On estime la population de Bahreïn à environ 600 000 habitants, dont près de 150 000 sont des travailleurs étrangers. La majorité des Bahreïnis sont Arabes, avec une importante communauté de souche perse. Les travailleurs étrangers, issus d'Asie, des autres pays arabes, d'Iran et d'Occident, ne sont considérés que comme une main-d'œuvre temporaire: il est quasiment impossible pour des étrangers d'obtenir la nationalité dans les pays du Golfe.

La densité de population s'élève à environ 737 habitants au km² et le taux d'urbanisation est de 81 %. Le peuplement se concentre au nord de l'île de Bahreïn et au sud de l'île de Muharrak. En 1990, le taux d'alphabétisation atteignait 77 % des adultes, hommes et femmes confondus. L'espérance de vie est de 74 ans et la mortalité infantile se situe autour de 17 pour 1000 nouveau-nés.

L'accès à l'éducation et au système de santé est gratuit pour tous. La première école de garçons, qui fut aussi la première école publique du Golfe, ouvrit ses portes en 1919, et la première école de filles en 1929. Le pays compte également des écoles privées payantes de très haut niveau. Le système de santé est l'un des meilleurs du monde.

Gouvernement


L'Etat de Bahreïn, ou al-Bahrayn, proclama son indépendance du Royaume-Uni le 15 août 1971. C'est aujourd'hui une monarchie traditionnelle dont la capitale est Manama. Le chef de l'Etat est l'émir Cheikh Hamad bin Isa al-Khalifa. Le chef du gouvernement est le Premier ministre Cheikh Khalifa bin Salman al-Khalifa (oncle de l'émir). Le pays est gouverné par l'émir, le prince héritier (qui est aussi le chef de l'armée), le Premier ministre et le Cabinet. Compte tenu de l'état de santé du précédent émir, le Premier ministre conduisait la plupart des affaires de l'Etat. Bahreïn est divisé en douze régions administratives.

L'Assemblée nationale, prévue par la Constitution de 1973, n'a existé que deux ans et fut dissoute en 1975. Le Cabinet est désormais chargé des fonctions administratives. Le Koweït est en fait le seul pays de la région disposant d'un parlement élu. Il n'y a pas d'élections à Bahreïn et les partis politiques sont interdits. Cependant, on compte plusieurs groupes politiques clandestins de gauche ainsi que des intégristes islamiques. Toutefois, malgré un pouvoir apparemment très centralisé, la tradition arabe implique les consultations. En dépit de son pouvoir, l'émir doit avoir le soutien de sa famille, des autres familles riches et puissantes ainsi que du public. Les dirigeants et les adultes de leurs familles se réunissent régulièrement en assemblée formelle appelée mjalis et au cours de laquelle tous les citoyens peuvent leur présenter des pétitions ou des problèmes.

Les lois reposent sur la loi islamique (charia) et sur le droit coutumier anglais. La charia correspond à l'ensemble des commandements divins de l'Islam basés sur le Coran et la sunna (paroles et actions du prophète Mahomet et de ses compagnons tels qu'ils sont transmis et interprétés par les autorités érudites). La charia est spécifique sur certains points et fournit des règles sur d'autres.

Les différents corps d'armée sont les suivants: armée de terre, marine, aviation, défense aérienne, garde-côtes et police.

Langue


La langue officielle de Bahreïn est l'arabe, mais l'anglais est également très répandu, notamment dans le milieu des affaires. L'arabe classique est la langue du Coran, tandis que l'arabe moderne est utilisé par les élites ainsi que par la presse, la télévision et la radio. Outre l'anglais, de nombreuses autres langues sont utilisées, comme le farsi (dialecte persan), l'hindi et l'ourdou.

Religion


L'Islam est la religion de 85 % de la population de Bahreïn, mais la liberté de culte existe et d'autres religions sont aussi présentes, comme l'hindouisme, le judaïsme, le zoroastrisme, le bouddhisme et le christianisme.

La vie du Golfe tourne autour de la pratique de l'Islam. L'Islam ne fait pas de différence entre la vie laïque et la vie religieuse des croyants, ce dont les visiteurs doivent tenir compte pour comprendre ce pays.

Les cinq piliers de la foi sont:

  • la profession de foi envers Allah et Mahomet (shahada);
  • la prière rituelle (salat), qui a lieu cinq fois par jour en direction de la Kaaba, lieu saint situé dans la mosquée de La Mecque;
  • l'aumône (zakat) envers les pauvres;
  • le jeûne (sawm) du mois du ramadan au cours duquel tous les musulmans, à l'exception des jeunes enfants, des voyageurs et des malades, doivent s'abstenir de manger, de boire, de fumer et d'avoir des relations sexuelles du lever au coucher du soleil;
  • le pèlerinage à La Mecque (hadj), obligatoire pour tous les musulmans, s'ils en sont capables, à une certaine époque de l'année et au moins une fois dans leur vie.

Il est également interdit aux musulmans de boire ou de manger du porc, de l'alcool, du sang et de la viande sacrifiée à d'autres qu'à Dieu. Les femmes musulmanes ne peuvent pas se marier avec des hommes non musulmans. En revanche, les hommes musulmans peuvent épouser des femmes juives ou chrétiennes.

Après la mort du prophète Mahomet, qui ne laissa pas d'instructions concernant un successeur, l'Islam se scinda en deux courants: les chiites et les sunnites. Les chiites, dont les imams (ou chefs) sont les descendants directs du cousin et beau-fils de Mahomet, Ali Ibn Abi Talib, ont rarement été au pouvoir. Actuellement, la plupart des musulmans sont sunnites, groupe qui suivit le gouverneur de Syrie, Mu'awiya Bin Abu Sufyan qui assassina Ali. Les sunnites insistent sur l'importance du calife qui doit être à la fois le chef spirituel de la communauté musulmane et le leader temporel du pays dans lequel vit cette dernière.

Les trois-quarts des musulmans de Bahreïn sont chiites, mais la famille royale et la plupart des puissantes familles de commerçants du pays appartiennent à la minorité sunnite. Comme les chiites sont souvent moins riches que les sunnites et que la plupart d'entre eux descendent des Perses, beaucoup de Bahreïnis, en particulier parmi les personnalités du gouvernement, n'aiment pas évoquer ce sujet.

Conventions sociales


Code vestimentaire
Les hommes bahreïnis portent une robe longue enveloppant le corps jusqu'aux pieds appelée thobe et se coiffent d'une étoffe ample surmontée d'une petite calotte en tissu (goutra) et retenue par des lacets noirs. Les membres de la famille royale portent des lacets dorés. Les femmes portent une robe noire, ou aba, qui enveloppe entièrement leur corps et elles ne se montrent jamais en public sans se masquer ou se voiler le visage. Les femmes arabes non voilées ne sont généralement pas originaires du Golfe. Sous leur robe, elles peuvent porter le caftan traditionnel ou des créations de couturiers parisiens. Bien que Bahreïn soit le pays le moins conservateur du Golfe, les visiteurs doivent impérativement porter des vêtements très convenables en ville, mais aussi et surtout, dans les régions rurales. Hommes et femmes ne doivent pas porter de shorts et les femmes doivent impérativement éviter les vêtements courts, décolletés dans le cou ou dans le dos, sans manches ou dévoilant toute partie de leur corps. Dans les mosquées, les visiteurs doivent être bien vêtus et les femmes doivent se couvrir la tête. Déchaussez-vous avant d'entrer. Ne portez pas de vêtements arabes traditionnels.

Usages
Seule la main droite doit être utilisée pour serrer la main, manger et offrir quelque chose, car la main gauche est considérée comme impure. Lorsque quelqu'un entre dans une pièce, vous devez vous lever et lorsque vous entrez, vous devez serrer la main à toutes les personnes présentes. Les hommes ne doivent jamais serrer la main d'une femme arabe, à moins qu'elle ne tende la main la première. Les hommes doivent mutuellement prendre des nouvelles de leurs familles, mais pas de leurs femmes. Lorsque vous êtes assis, la plante de vos pieds ne doit être dirigée vers personne. Il est considéré comme impoli de la part d'un hôte de ne pas offrir de thé ou de café à ses invités, et inversement, les invités ne doivent pas refuser. L'hôte doit mener la conversation et il est impoli de passer trop rapidement aux affaires. On s'adresse aux gens par leur titre suivi de leur prénom, par exemple Monsieur Mohammed ou Madame Marie. A Bahreïn, les titres de Cheikh (pour un homme) ou de Cheikha (pour une femme) sont réservés aux membres de la famille royale, tandis que le monarque possède aussi le titre d'Emir.

Les visiteurs homosexuels doivent savoir que les pratiques homosexuelles sont interdites à Bahreïn.

Bahreïn, comme les autres pays du Golfe, a préservé son identité sociale et religieuse en évitant, en dehors du milieu des affaires, d'entretenir des relations trop proches avec les étrangers. Les étrangers, qu'ils soient là pour faire du tourisme ou pour travailler un certain temps, ne doivent pas s'attendre à lier des relations personnelles avec les Bahreïnis, sauf circonstances exceptionnelles.

Photos
Ne photographiez jamais quoi que ce soit qui puisse être de près ou de loin considéré comme militaire, y compris les aéroports. Les touristes doivent éviter de prendre des gens en photo sans leur permission et mieux vaut ne pas photographier les femmes.

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