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Histoire


Il y a environ 20 000 ans, des Indiens d'Amérique traversèrent le détroit de Béring en provenance d'Asie du Nord-Est. Ils vivaient de chasse et de cueillette, et suivaient les animaux migrateurs qui leur fournissaient viande et peaux. Attirés par des régions plus chaudes, ils partirent vers le sud et s'arrêtèrent dans le bassin de l'Amazone et ses environs. Répartis en petites communautés, ils vivaient dans des habitations communes, attachés à des traditions de danse, de musique et de jeux. Au bout de quelques années, chaque communauté rassemblait ses maigres biens et partait ailleurs. Ce style de vie nomade dictait la taille de leurs communautés ainsi que le sens de leur existence. Ils n'ont laissé aux futurs explorateurs que peu de traces de leur culture. Avec l'avènement de la colonisation, de nombreux membres de ces communautés se réfugièrent dans la jungle épaisse pour échapper à l'esclavage.

Les Portugais furent les premiers à coloniser le Brésil. Le 23 avril 1500, Pedro Alvares Cabral débarqua accidentellement au sud de l'Etat de Bahia, région dominée par la tribu Tupí qui avait une prédilection pour la chair humaine (le cannibalisme, cependant, était rare dans la plupart des autres régions). Cabral, après une semaine d'exploration, voulut continuer à naviguer vers l'Inde, mais son navire sombra. Un an plus tard, Amerigo Vespucci fut dépêché pour explorer le Brésil, d'abord baptisé Terro do Brasíl, nom que portait le premier article d'exportation du pays: un séquoia tropical. Mais la colonisation devint problématique lorsque les Indiens commencèrent à se méfier des Portugais et de leur cupidité. Le travail volontaire se transforma bien vite en esclavage, qui devint la deuxième industrie du Brésil. De nombreux Indiens furent alors pourchassés et capturés dans ce but. On appelait les chasseurs d'esclaves des bandeirantes.

Des esclaves africains furent introduits dans les années 1550, car les Indiens succombaient aux maladies apportées par leurs colonisateurs. Les Africains se sont vite intégrés au paysage quotidien et se sont facilement liés à la population locale. La progéniture issue de ce mélange de Noirs et d'Européens vit rapidement émerger une population de mulâtres. L'esclavage ne fut aboli qu'en 1888 et ses trois siècles d'existence eurent un impact considérable sur le pays: aujourd'hui, 38 % de la population est mulâtre.

Au 17ème siècle, de nombreuses tentatives de colonisation furent entreprises par des puissances concurrentes. La découverte d'or par les bandeirantes dans les années 1690, juste au-delà de Rio de Janeiro, causa la première réelle tentative de colonisation à l'intérieur des terres. Attirés par le gain, de nombreux pionniers partirent vers l'intérieur, malgré l'incroyable danger du trajet. La concurrence entre chercheurs d'or fut très rude et causa souvent de violents conflits. Cependant, à la fin des années 1750, la ruée vers l'or cessa et les gens retournèrent vers la côte.

En 1807, les Français parvinrent à conquérir Lisbonne et forcèrent le Prince régent portugais, connu ultérieurement sous le nom de Dom João VI, à déclarer Rio capitale du Royaume-Uni du Portugal, du Brésil et de l'Algarve. Son règne dura 13 ans, au cours desquels il fit du Brésil l'unique colonie du Nouveau Monde à servir de siège à une monarchie européenne.

En 1822, le Brésil obtint l'indépendance, avec le soutien des Anglais, et Dom Pedro Ier (fils de Dom João VI) devint le premier empereur. A cette époque, plusieurs révoltes éclatèrent entre plusieurs groupes sociaux hétérogènes. L'autorité gouvernementale ne fut restaurée qu'en 1840 par le prince héritier, Dom Pedro II, âgé de 14 ans. La production de café était devenue une industrie florissante à cette époque, et dès les années 1850, les immigrants européens commencèrent à affluer au Brésil. L'armée devint une force prédominante en raison de la rébellion dans les provinces.

La monarchie s'effondra en 1889, un an après l'émancipation des esclaves. Dès lors, le pouvoir oscilla entre un gouvernement militaire et républicain. De 1890 à 1930, l'industrie du café et du caoutchouc connut un essor fulgurant, mais le marché du caoutchouc connut ensuite une légère récession lorsque les plantations de caoutchouc des Antilles (dont les premiers plants avaient été volés au Brésil) commencèrent à devenir économiquement plus viables. Malgré la croissance économique et les tentatives de développement, les progrès du Brésil étaient constamment retardés par la corruption du système.

Lorsque la grande crise frappa l'économie, des révoltes contre la corruption militaire éclatèrent et Getúlio Vargas prit le pouvoir. Son gouvernement fut brièvement interrompu par un coup d'Etat fomenté par l'élite financière du pays, qui tenta de le remplacer par Washington Luis. Une révolution populaire remit Vargas au pouvoir. Jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, Vargas s'appliqua à régler les problèmes politiques et économiques. Il s'auto-déclara dictateur en 1937 et proclama un "Etat nouveau". Vargas jouissait d'une grande popularité auprès des Brésiliens.

Les militaires s'emparèrent brièvement du pouvoir en 1945 après avoir combattu aux côtés des Alliés, affirmant qu'ils avaient combattu pour la démocratie alors que la dictature régnait dans leur pays. En 1950, Vargas gagna les élections une nouvelle fois, mais non sans s'être fait de puissants ennemis.

Un gouvernement intérimaire fut mis en place jusqu'aux élections suivantes. En 1956, Juscelino Kubitschek fut élu. Son ambitieux programme économique "50 ans de croissance en 5 ans" entraîna une plus grande prospérité et une confiance nationale qui conduisirent à la reconstruction de la capitale, Brasília, à l'intérieur des terres. Mais une fois encore, les militaires reprirent le pouvoir par un coup d'Etat en 1964, mettant fin à la démocratie. La période la plus critique fut celle du régime du général Médici sous lequel la torture et les restrictions sociales étaient monnaie courante. Cependant, le Brésil prospéra sur le plan économique, bien que de façon irrégulière, laissant de côté les zones les plus pauvres. Les tentatives d'uniformisation du progrès impliquaient des emprunts importants pour relancer l'industrie minière dans les régions, qui n'entraînèrent qu'un terrible endettement.

Des tentatives pour relancer l'économie de la région de l'Amazone aggravèrent encore la situation. Des routes nationales furent construites pour relier les régions entre elles, mais les Indiens vivant toujours dans la forêt amazonienne ne furent pas pris en compte. Dès les années 1980, la destruction de la forêt tropicale et l'invasion des terres indiennes firent l'objet d'une vive controverse internationale. Ce n'est qu'en 1988, avec l'assassinat d'un dirigeant syndical, que la situation changea. L'économie dut faire face à une profonde crise et la corruption n'était pas rare au sein du gouvernement militaire. Des élections eurent lieu et le Brésil redevint une démocratie avec un gouvernement civil.

Fernando Collor de Melo, élu en 1990, institua un programme de stabilisation placé sous le signe de l'austérité, le "plan Collor". Il fut finalement accusé de trahison et destitué pour corruption et détournement de fonds gouvernementaux. En 1994, l'introduction du "plan Real" réussit à diminuer l'inflation et jugula la corruption.

Economie


Le Brésil est le cinquième pays du monde en termes de superficie et son économie est placée au 10ème rang mondial. L'agriculture est le plus important secteur d'emploi, mais les autres industries essentielles sont celles des mines et de la fabrication. Le Brésil est le deuxième exportateur mondial de produits agricoles. Parmi eux se trouvent le café, le sucre, les graines de soja, les oranges, la viande de bœuf, la volaille et le cacao. Le secteur industriel produit des machines, des biens électriques, des matériaux de construction, du caoutchouc, des produits chimiques et des véhicules.

De façon générale, l'économie du Brésil est assez prospère, mais le pays a connu de graves problèmes pendant les années 1980 en raison de l'hyper-inflation et de la dette extérieure. Les principaux partenaires commerciaux du Brésil sont les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, les pays membres du bloc commercial latino-américain Mercosur et certains pays arabes.

La dévaluation de la monnaie brésilienne au début de l'année 1999 a ralenti l'économie, augmenté l'inflation et ébranlé la confiance des investisseurs.

Population


Le Brésil compte une population de 169 806 557 habitants (recensement de juillet 1998) qui se concentrent le long du littoral et dans les villes. Le pays enregistre toutefois une des plus faibles densités de population du monde. La classification par races est difficile, voire impossible, étant donné le métissage remontant à l'époque de l'esclavage. 55 % de la population est de race blanche (comprenant des descendants de Portugais, d'Allemands, d'Italiens, d'Espagnols et de Polonais); 38 % résultent d'un métissage entre Blancs et Africains; 6 % sont noirs; et les 1 % restant sont d'origine japonaise, arabe et amérindienne.

Gouvernement


La République fédérale du Brésil est une démocratie. Le chef de l'Etat et du gouvernement, Fernando Henrique Cardoso, a été élu par un vote populaire en 1995. La plus grande partie du pouvoir du gouvernement repose entre ses mains, partagé seulement avec une législature à deux chambres comprenant un Sénat de 72 sièges et une Chambre des députés de 487 sièges. Les élections présidentielles ont lieu tous les 5 ans, les élections du Congrès et du gouvernement des Etats tous les 4 ans, tandis que les élections municipales sont tenues tous les 3 ans. Les principaux partis de l'opposition sont le Parti de la reconstruction nationale et le Parti du mouvement démocratique brésilien.

Les objectifs du gouvernement sont d'améliorer l'économie brésilienne en augmentant les activités commerciales, en privatisant les entreprises publiques et en relançant l'industrie du tourisme. Mais les principaux soucis du Brésil sont d'ordre environnemental (destruction de la forêt tropicale) et liés au trafic de drogue.

Langue


Le portugais est la langue officielle mais les dialectes, les accents et l'argot varient d'une région à l'autre. L'anglais n'est pas spécialement répandu, bien qu'il soit lentement intégré au système éducatif. Mis à part dans les grandes villes, peu de gens parlent anglais. De nombreux Brésiliens comprennent cependant l'espagnol. Le français est également parlé dans certaines régions.

Religion


Officiellement, le Brésil est un pays catholique (environ 90 % de la population) mais la liberté de religion est instituée par la Constitution. Les cultes afro-brésiliens sont pratiqués depuis l'époque de l'esclavage et le Candomblé est peut-être le culte le plus orthodoxe, en provenance du Nigeria. L'Umbanda est une variante du Candomblé, avec un élément plus spiritualiste. Le nom du culte signifie "magie blanche" et il tire ses origines plus particulièrement de l'Angola et des peuples bantous. Le Kardecisme, datant seulement du 19ème siècle, intègre des idées orientales aux philosophies occidentales, et il est pratiqué essentiellement par les Brésiliens de race blanche. Les derniers cultes indiens ayant résisté au temps sont l'União da Vegetal et le Santo Daime.

Conventions sociales


Les Brésiliens sont réputés pour être plutôt détendus avec une forte propension à profiter de la vie.

Les fuseaux horaires du Brésil paraissent très officiels sur les cartes et dans les livres de géographie, mais en réalité ils sont soumis aux caprices de l'administration. Ces divergences de temps entraînent ce que l'on appelle des "accidents géographiques". Les acidentes geográficos, comme les appellent les Brésiliens, sont à l'origine de nombreux retards et de trains manqués.

Le peuple brésilien utilise beaucoup le langage corporel et de toute autre manière que les occidentaux. Le signe du figa, par exemple, consiste à insérer un pouce entre l'index et le majeur tout en serrant le poing. Il ne s'agit pas d'une insulte mais en fait d'un vœu de chance dérivé d'un charme sexuel africain. Ce motif est couramment utilisé sur les bijoux brésiliens, qui sont offerts alors à l'être aimé comme porte-bonheur.

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