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Botswana
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Histoire


Les premiers habitants connus de ce que l'on appelle aujourd'hui le Botswana étaient les San (appelés autrefois les Bushmen), qui chassaient et se rassemblaient probablement dans les régions arides du sous-continent depuis au moins 25 000 ans. Le peuple Batswana, qui constitue aujourd'hui la majorité de la population du Botswana, est une subdivision parlant le setswana du peuple Sotho, grand groupe sud-africain comprenant des personnes parlant le seSotho, le sePedi, le seVenda et le seTswana. A partir du 11ème siècle à peu près, les Batswana peuplèrent la région située au nord-ouest de ce qui est aujourd'hui la rivière Vaal en Afrique du Sud, où ils élevaient du bétail, faisaient des cultures et entretenaient un commerce avec d'autres groupes. L'histoire des Tswana a été marquée par des cycles de fission et d'incorporation. Très tôt, un groupe Tswana émigra à l'ouest et se mêla aux San, formant le peuple Kgalakgadi, qui donna son nom au Kalahari.

Au début du 19ème siècle, des changements sociaux et politiques importants survinrent dans ce sous-continent, qui forcèrent les Batswana à émigrer vers le nord et l'ouest, puis à se réorganiser. Le premier élément déclencheur important de cette migration se produisit lorsque des bandes de réfugiés, forcés de se déplacer en raison de l'expansion de l'empire Zoulou sous Shaka, rencontrèrent et combattirent les Batswana. Ensuite, la nation Ndebele s'étendit sous Mzilikazi et renforça son territoire en s'appropriant des régions peuplées auparavant par les Batswana, lesquels se virent forcés d'abandonner leurs terres. Enfin, les Boers du Cap avancèrent vers le nord et s'établirent dans la même région, forçant les Ndebele à partir et gagnant le contrôle de l'ensemble de la zone s'étendant entre la rivière Vaal et le Limpopo. Les Batswana qui revinrent dans l'espoir de récupérer leurs terres ne furent autorisés à rester qu'à condition de travailler comme ouvriers dans les fermes des Boers. C'est ainsi que de nombreux conflits opposèrent les Boers aux Batswana au cours des décennies qui suivirent.

La Grande-Bretagne, qui jouait un rôle important dans la région, préféra rester hors du conflit entre Boers et Botswana jusqu'en 1885, malgré les appels à l'aide de ces derniers. Craignant que les Allemands de Namibie et les Boers du Transvaal n'étendent leur contrôle ou qu'ils ne fassent fusionner leurs territoires, la Grande-Bretagne déclara le Bechuanaland (comme il s'appelait à l'époque) protectorat britannique. Mis à part le fait qu'elle maintenait une présence militaire, l'influence de la Grande-Bretagne au Bechuanaland à l'époque était réduite et les rois Tswana étaient théoriquement responsables des affaires intérieures. Jusqu'à l'indépendance, la capitale administrative du protectorat du Bechuanaland était située en dehors de ses frontières, à Mafeking (aujourd'hui Mafikeng).

Pendant la dernière décennie du 19ème siècle, le légendaire constructeur d'empires, Cecil John Rhodes, président de la British South Africa Company (BSAC), se porta candidat auprès du gouvernement britannique pour prendre en charge le contrôle légal et commercial du protectorat. Juste avant que la Grande-Bretagne ne réponde à la demande de Rhodes, les chefs Batswana Khama, Batoen et Sebele, naturellement fortement opposés à cette prise de contrôle et profondément méfiants vis-à-vis de Rhodes et de la BSAC, se rendirent en Grande-Bretagne pour interroger le gouvernement. Après avoir négocié et sollicité le soutien de la Grande-Bretagne, les chefs finirent par l'emporter et chacun se vit attribuer l'autonomie du territoire qui lui était réservé.

Après la création de l'Union sud-africaine en 1910, le gouvernement sud-africain commença à lorgner du côté du Bechuanaland, ayant recours à la pression économique pour tenter de persuader les autorités tribales Tswana et le gouvernement britannique qu'une fusion serait dans l'intérêt de tous. Malgré l'échec des efforts de l'Afrique du Sud, cette question ne finit par s'éteindre que lorsque l'Afrique du Sud fut expulsée du Commonwealth en 1961.

A part cela, aucun événement notable ne se produisit au début du 20ème siècle pour le protectorat du Bechuanaland. Les colons blancs établissaient des fermes et des villes dans certaines régions telles que le Tuli Block et l'ouest du Kalahari, mais, dans la plus grande partie du pays, les communautés noires continuaient à vivre une existence rurale traditionnelle. Quelques-uns des membres des communautés noires travaillaient comme fonctionnaires. Par ailleurs, de nombreux Batswana furent contraints de travailler comme ouvriers migrants en Afrique du Sud pour gagner leur vie. Plusieurs envoyés britanniques optèrent pour une approche discrète du point de vue du développement et de l'intervention. Ce ne fut cependant pas le cas avec Sir Charles Rey, qui entreprit, de 1929 à 1937, bon nombre de réformes positives (et certaines un peu moins).

En 1965, le protectorat obtint la possibilité de s'auto-gouverner pour les questions internes et, le 30 septembre 1966, l'indépendance totale en tant que République du Botswana. Le premier président fut Sir Seretse Khama, leader du Bechuanaland Democratic Party (BDP) et héritier du trône Bangwato, qui n'avait pu régner à cause de l'opposition (à la fois de son propre père et des gouvernements sud-africain et britannique) à son mariage avec Ruth Williams, anglaise.

Lorsqu'il obtint son indépendance, le Botswana était l'un des pays les plus pauvres et l'une des nations les moins développées d'Afrique. Cependant, la découverte fortuite de diamants à Orapa en 1967 déclencha la croissance économique du pays. Bien que ses relations diplomatiques avec ses puissants voisins, la Rhodésie, l'Afrique du Sud et l'Afrique du sud-ouest dirigée par l'Afrique du Sud, fussent délicates, le Botswana exprima son opposition au pouvoir minoritaire et offrit l'asile aux réfugiés politiques de ces pays. Dans les années 1980, l'Afrique du Sud lança de nombreuses attaques transfrontalières contre le Botswana. Aujourd'hui, c'est une coopération paisible qui prévaut dans la région et le Botswana est maintenant membre de la Southern African Development Community (SADC) régionale et de la Southern African Customs Union (SACU).

Economie


Le Botswana jouit d'une économie de marché florissante. C'est le plus riche pays africain ne produisant pas de pétrole.

L'extraction minière est la principale source de revenus du Botswana, notamment grâce aux diamants. Parmi les autres ressources minérales, on peut citer le nickel, le cuivre, le carbonate de soude (utilisé dans la fabrication du verre), le sel, le charbon et quelques dépôts d'or.

L'agriculture est un autre élément important de l'économie du pays, bien que seuls 5 % des terres soient arables et que le Botswana soit souvent en proie à des problèmes de sécheresse et de rongeurs. Le bétail joue un rôle important dans l'économie. Le maïs, le sorgho, les bananes, les agrumes, les légumes, les tournesols et le coton sont quelques-uns des produits cultivés, soit pour l'exportation soit pour la consommation sur place.

Le tourisme, en particulier le tourisme naturel, constitue une autre activité économique importante. 17 % des terres du Botswana ont été transformées en réserves de grands fauves et en parcs nationaux. Le gouvernement encourage un tourisme luxueux, en petit volume, à impact faible, et coût élevé, bien qu'il existe des installations adaptées à tous les budgets. Le Botswana est également membre de la Southern African Development Community (SADC) régionale et de la Southern African Customs Union (SACU).

Population


Le Botswana est un pays peu peuplé, avec 1 448 454 habitants (estimations de juillet 1998). Avant de parler des divers groupes ethniques ou tribus du Botswana, il convient d'éclaircir quelques points. Premièrement, la constitution du Botswana souligne l'égalité de tout son peuple, ce qui a eu l'impact souhaité sur les identités ethniques des citoyens: la plupart d'entre eux se considèrent d'abord et surtout des Batswana (c'est à dire des citoyens du Botswana). Deuxièmement, le concept de "tribu" a des connotations négatives potentielles, et ne prend pas en compte la nature compliquée de ces regroupements, qui sont marqués par des épisodes de "guerre et paix". De plus, bon nombre des groupes ethniques du Botswana ont été séparés artificiellement par des frontières coloniales.

Néanmoins, la plus grande "tribu" du Botswana est celle des Batswana, parlant le setswana, qui représente à peu près la moitié de la population. Les Batswana se divisent en plusieurs sous-groupes, parlant des dialectes régionaux. Ces sous-groupes comprennent les Batawana, centrés autour de Maun, les Bangwato, autour de Serowe, et les Bakgatla, au sud, les Bakwena, qui vivent près de Molepole, et les Batlokwa, autour de Gaborone et Lobatse. Les Batswana étaient à l'origine un peuple pastoral, élevant du bétail.

Le deuxième groupe le plus important est celui des Bakalanga, également d'origine pastorale, qui sont basés principalement dans la région de Francistown et s'étendent jusqu'au Zimbabwe. L'ouest du pays, entre l'Okavango et la frontière namibienne, abrite les Ovaherero, appelés aussi Mbanderu, qui s'y installèrent au tournant du siècle alors qu'ils fuyaient une campagne d'extermination menée par les autorités coloniales allemandes en Namibie. Dans ce groupe, les femmes portent traditionnellement de très longues robes de style victorien aux manches gigot, comme celles portées par les femmes des missionnaires allemands au 19ème siècle. Les Bayei, basés dans le delta de l'Okavango, et les Hambukushu, qui vivent dans l'ouest de l'Okavango, émigrèrent d'Angola et de Zambie au Botswana.

Parmi les autres groupes, on peut citer les San (appelés autrefois Bushmen), qui furent sans doute les premiers habitants humains du Sud de l'Afrique et qui vécurent de chasse et de cueillette pendant des millénaires dans les régions désertiques arides. Les San vivent surtout dans les régions ouest du Botswana, en particulier autour de Ghanzi. Ils ont été forcés de renoncer à leur mode de vie traditionnel et il est indéniable que les San vivent actuellement une certaine crise. Ils font face à une multitude de problèmes sociaux et sont les personnes les plus pauvres du Botswana. Les Khoi, groupe pastoral (appelé aussi Hottentots), ressemble beaucoup au groupe des San. Enfin, le Botswana compte une petite population de blancs parlant l'anglais et l'afrikaans.

Gouvernement


Le Botswana est une république démocratique dans laquelle le suffrage universel concerne tous les citoyens de plus de 21 ans. Le gouvernement suit un modèle parlementaire. Les élections ont lieu tous les cinq ans. A cette occasion, 34 membres sont élus à l'Assemblée Nationale ou parlement. L'assemblée élit ensuite le Président, qui choisit à son tour un vice-Président et un cabinet de 15 membres. La House of Chiefs, constituée des chefs des principales tribus, est l'équivalent de la Chambre des Lords britannique et remplit une fonction consultative. Le président du Botswana est Festus Mogae. Avant son élection en octobre 1999, il était vice-Président.

Le système judiciaire du Botswana se divise en deux secteurs: les tribunaux qui fonctionnent conformément au droit commun romano-hollandais, et des tribunaux de droits écrit et coutumier, qui traitent les délits mineurs au niveau des villages. De la même façon, il existe deux forces de police: la police nationale, Botswana Police Force, et la police tribale locale.

Langue


La langue officielle du gouvernement et de l'éducation est l'anglais, qui est parlé par la plupart des habitants du Botswana. La langue indigène la plus parlée est le setswana, pratiqué par 90 % environ de la population.

Religion


Bien que le christianisme soit la religion officielle, on estime qu'il est pratiqué par 30 % de la population. La majorité de la population a conservé des croyances animistes traditionnelles. On trouve également quelques musulmans et baha'is.

Conventions sociales


Les tenues sont en général décontractées. Evitez toutefois les vêtements de surplus de style militaire. Les baignades et bains de soleil en monokini sont désapprouvés.

Comme partout, il convient de respecter les us et coutumes locaux. Faites preuve de politesse en demandant aux gens leur permission avant de les prendre en photo. Le marchandage n'est pas courant ici.

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